Serie de la exposición “ACORDE ARMÓNICO”
Foto30 en la Galería M. A. Quiroa del Hotel Museo Casa Santo Domingo, La Antigua Guatemala. Septiembre de 2008.
2008. Impresión digital. 
_________________________________________________________________________
"Acorde armónico… arder en deseos."
Exposición fotográfica de Alejandro Anzueto
Por: Miguel Flores Castellanos
Acorde armónico de Alejandro Anzueto (1978) es un enunciado fotográfico que guarda unidad y variedad visual, logrando esa armonía entre diversos planos, sujetos de su interés. Con esto lo que persigue infructuosamente es tratar es de estar en consonancia con la realidad y desde los preceptos de la fotografía modernista. Pero su ojo crítico-clínico arde en deseos por hurgar el espacio circundante, creando campos de contemplación perpetua.
Luego de una exposición personal en un conocido centro cultural de la ciudad de Guatemala, se han visto nuevamente sus imágenes en la pasada Bienal de Arte Paiz.   Poseedor de un ojo perspicaz Anzueto resulta esclavo de su propia mirada, la que simultáneamente arrastra al observador, a sus personales visiones del fotógrafo.  A lo largo su reciente carrera artística, el espacio y sus diferentes conceptos emergen como una obsesiva pasión, en la cual se regodea a plenitud, pero siempre delimitándole fronteras, que a la larga se convierten en cortes quirúrgicos de tiempo y espacio.   En cada una de sus piezas puede adivinarse el movimiento corporal del fotógrafo al momento de la toma, a la manera de una nueva danza ritual, lo que obliga también al observador mirar desde lugares insospechados en direcciones poco comunes.
Casa Santo Domingo es el espacio macro de esta muestra. La gran mayoría de las piezas que integran Acorde armónico dejan entrever otro hilo discursivo, el de la masculinidad trasformada en arquitectura. Cayendo en la trampa de los detalles, da paso a la manifestación de aspectos ideológicos transfigurados en elementos constructivos, que se virilizan, a través de campos simbólicos formados por detalles insospechados, lo que deja al descubierto la nobleza de los materiales y sus diferentes texturas. Es evidente el interés por columnas erectas, grutas ásperas e insondables, y caracoles helicoidales al infinito. Metáforas de la arrogancia masculina, omnipresente hasta en la arquitectura.  Por otro lado, es patente una hebra de búsqueda continua de una lógica cientificista, a través de las figuras ideales aristotélicas, como una pertinaz necesidad de ordenar lo que ve, he ahí la necesidad de delinearlas en forma contundente, a través de la perspectiva abrupta y altos contrastes entre luz y sombra, por lo que recurre con insistencia a las sombras proyectadas por las escalinatas. El uso del blanco y negro profundiza su mirada, con lo que hace obvios determinados puntos del plano capturado.  Anzueto en esta serie destierra al sujeto, de sus planos.  Su mirada se sitúa en un limbo y coloca al observador en el dilema del arriba (¿cielo?) o el abajo (¿infierno?). Un movimiento en los dos sentidos y nuevamente arde en deseos.
Guatemala, agosto, 2008.

// FR //
"Accord harmonique ... brûler de désir."
Alejandro Anzueto exposition de photos
Par: Miguel Flores Castellanos
"Accord harmonique" par Alejandro Anzueto (1978) est une déclaration photographique qui conserve l'unité et la variété visuelle, en réalisant cette harmonie entre différents plans, sujets d'intérêt. Avec ceci, ce qui poursuit sans fruit est d'essayer d'être en harmonie avec la réalité et avec les préceptes de la photographie moderniste. Mais son œil critique-clinique brûle de désir de plonger dans l'espace environnant, créant des champs de contemplation perpétuelle.
Après une exposition personnelle dans un centre culturel de la ville de Guatemala, ses images ont été vues à la dernière Biennale d'Arte Paiz. Possédant un regard perspicace, Anzueto devient un esclave de son propre regard, qui attire simultanément l'observateur à ses visions personnelles du photographe. Tout au long de sa carrière artistique récente, l'espace et ses différents concepts émergent comme une passion obsessionnelle, dans laquelle il se complaît pleinement, mais toujours en définissant des limites qui finissent par devenir des coupes chirurgicales du temps et de l'espace. Dans chacune de ses pièces, vous pouvez deviner le mouvement corporel du photographe au moment de la prise de vue, à la manière d'une nouvelle danse rituelle, qui oblige également l'observateur à regarder depuis des endroits insoupçonnés dans des directions inhabituelles.
Casa Santo Domingo est l'espace macro de cette exposition. La grande majorité des pièces qui intègrent Harmonic Accord laisse entrevoir un autre fil discursif, celui de la masculinité transformée en architecture. Tomber dans le piège des détails, cède la place à la manifestation d'aspects idéologiques transfigurés en éléments constructifs, qui se virilisent, à travers des champs symboliques formés par des détails insoupçonnés, qui révèlent la noblesse des matériaux et leurs différentes textures. L'intérêt pour les colonnes dressées, les grottes rugueuses et insondables, et les spirales hélicoïdales à l'infini est évident. Métaphores de l'arrogance masculine, omniprésente même en architecture. D'autre part, un brin de recherche continue d'une logique scientiste, à travers les figures idéales aristotéliciennes, est patent comme un besoin persistant d'ordonner ce qu'il voit, c'est-à-dire le besoin de les délimiter d'une manière brutale, à travers la perspective abrupte et de forts contrastes entre la lumière et l'ombre, il recourt donc avec insistance aux ombres projetées par les escaliers. L'utilisation du noir et blanc approfondit son regard, ce qui rend évident certains points du plan capturé. Anzueto dans cette série bannit le sujet de ses plans. Son regard est placé dans un vide et place l'observateur dans le dilemme du ciel (ci-dessus) ou du dessous (enfer?). Un mouvement dans les deux sens et de nouveau brûle dans les désirs.
Guatemala, août 2008.

Txindurri-Askar_Photo_Vídeo_Centroamérica 2005-2012 © AAAV
Alejandro Anzueto V.

You may also like

Back to Top